Unlieu virtuel oĂč nous pouvons nous poser et laisser quelques traces de ce que nous vivons au quotidien dans ce projet unique qu’est la Ferme Nos Pilifs. CatĂ©gories d’articles. Alimentation Ateliers AutTravail Belles Histoires Bout2Bois Eco-Jardinerie Edito Environnement Epicerie Estaminet ETA Ferme d'animation FINMIP Hotnews Jardinerie Made In Pilifs Non ClassĂ© Nos Nousavons la chance d'avoir 3 oies de GuinĂ©e chez nous, dont un mĂąle et deux femelles. La ponte Ă©tait plutĂŽt rĂ©guliĂšre durant le mois de mars et depuis bientĂŽt deux semaines, nous ne trouverons plus d’Ɠufs dans leur nid, Ă©tabli a cote de la mare. Nous prospectons en parallĂšle les recoins de notre terrain mais rien. Lescanards pĂ©kinois sont grands, tout blancs et font partie de l'espĂšce de canards la plus apprĂ©ciĂ©e. Ils sont calmes et ont un tempĂ©rament assez dĂ©tendu. Les canards de Rouen sont de la mĂȘme couleur que le colvert classique, un cou et une tĂȘte vert irisĂ© et un plumage brillant. Ils sont aussi assez calmes et sociables. LaprĂ©paration. Étape 1 : une fois les ingrĂ©dients rĂ©unis, prĂ©parez la tĂȘte de votre veau. Placez-la dans une grande marmite et remplissez celle-ci d’eau froide. Laissez tremper pendant une heure. Puis, videz l’eau et rincez soigneusement la marmite Ă  l’eau claire jusqu’à ce que tout le sang ait Ă©tĂ© Ă©liminĂ© du rĂ©cipient de pourles PS : remettre les lettres de son prĂ©nom dans l’ordre. pour les MS : lire les lettres de l’alphabet en MAJUSCULE. MS : En lien avec l’album « les 3 petits cochons » (vu en classe) possibilitĂ© de faire ces activitĂ©s : activites-MS-3-4 Etiquette-titre-livre ms-ecrire-cochon ms-ecrire-loup ms-ecrire-maison. Vay Tiền TráșŁ GĂłp Theo ThĂĄng Chỉ Cáș§n Cmnd Hỗ Trợ Nợ Xáș„u. TĂ©lĂ©charger l'article TĂ©lĂ©charger l'article On retrouve gĂ©nĂ©ralement les canards prĂšs des lacs, des riviĂšres et des mares [1] . Selon l'espĂšce du canard, la diffĂ©rence entre le mĂąle le canard et la femelle la cane peut ne pas ĂȘtre Ă©vidente. Cependant, une fois que vous savez ce que vous devez observer et Ă©couter, il vous sera plus facile de faire la diffĂ©rence entre un canard et une cane. 1 Observez le plumage du canard. Pendant la saison de reproduction, les canards mĂąles vont avoir des plumes trĂšs colorĂ©es pour attirer leurs partenaires [2] [3] . À la fin de la saison de reproduction, le canard mĂąle va perdre ses couleurs et va ressembler Ă  une femelle [4] . Le colvert est une espĂšce Ă  dimorphisme sexuel, ce qui signifie que les mĂąles et les femelles ont une apparence diffĂ©rente. Les femelles sont brunes et plutĂŽt ternes tandis que les mĂąles ont des bandes mauves sur les ailes et prĂ©sentent des couleurs plus chatoyantes. Le mĂąle du fuligule Ă  dos blanc possĂšde un plumage blanc ou lĂ©gĂšrement gris. La femelle a un plumage plutĂŽt gris marron [5] . Le mĂąle du canard branchu possĂšde des plumes grises avec des marques bleues sur les ailes pendant la saison de reproduction. Le plumage de la femelle est gĂ©nĂ©ralement gris marron [6] . Le mĂąle et la femelle du canard brun ont un plumage de couleurs similaires, il devient alors difficile de les diffĂ©rencier en se basant uniquement sur leur plumage [7] . 2 Observez la couleur du bec. La couleur du bec est une autre façon de faire la diffĂ©rence entre un mĂąle et une femelle. Chez de nombreuses espĂšces, la couleur du bec ne change pas pendant la pĂ©riode de reproduction, c'est pourquoi cette caractĂ©ristique physique restera inchangĂ©e pendant toute l'annĂ©e. Chez les colverts, le mĂąle a un bec jaune clair alors que la femelle a un bec marron et orange [8] [9] . Chez les canards bruns, le mĂąle a un bec d'un vert olive qui peut tendre vers le jaune. La femelle a un bec brun qui peut tendre vers l'orange avec des points plus sombres [10] . Le canard branchu mĂąle a un bec rouge avec une tache de jaune au-dessous [11] . Pendant la saison de reproduction, le bec de l'Ă©rismature roux mĂąle devient bleu clair [12] . 3Observez la taille du canard. Parmi toutes les espĂšces de canards, les mĂąles ont tendance Ă  ĂȘtre plus gros que les femelles. En plus d'une corpulence plus importante, les colverts, les canards de Rouen et les arlequins gallois mĂąles ont une tĂȘte plus large et un cou plus Ă©pais que les femelles [13] . 4 Observez la prĂ©sence d'une plume recourbĂ©e prĂšs de la queue. Les mĂąles vont possĂ©der une plume recourbĂ©e prĂšs de la queue qu'on appelle la plume sexuelle ». Cette plume, qui apparait chez les mĂąles Ă  partir du deuxiĂšme au quatriĂšme mois, reste aprĂšs la mue [14] [15] . Les femelles ne possĂšdent pas de plume sexuelle [16] . 5 Écoutez le canard cancaner. Les canes ont tendance Ă  cancaner de maniĂšre plus forte et plus rauque. Les mĂąles cancanent de maniĂšre plus douce et plus rĂȘche. Si ces canards sont vos animaux domestiques et si vous n'avez pas de problĂšme Ă  les manipuler, vous pouvez tenir doucement le canard par la queue jusqu'Ă  ce qu'il se mette Ă  cancaner [17] . Le bruit que font les canards lorsqu'ils cancanent vous permet de diffĂ©rencier les mĂąles des femelles Ă  partir de l'Ăąge d'un mois [18] . Chez les canards musquĂ©s, le cancan des femelles ressemble Ă  une roulade ou un roucoulement. Chez le mĂąle, le cancan est trĂšs profond et plus bas comme un outch-outch-outch [19] . La femelle de la sarcelle australasienne produit un cancan qui ressemble Ă  un bruit de gloussement, ce qui la diffĂ©rencie du mĂąle [20] . 1 Posez le canard sur le dos sur une table. L'examen du cloaque est une autre mĂ©thode pour dĂ©terminer le sexe du canard. On l'utilise chez les canards oĂč il n'existe pas de diffĂ©rence morphologique entre le mĂąle et la femelle, mais on l'utilise aussi chez les canetons Ă  partir de 12 jours [21] . Cet examen est une procĂ©dure difficile Ă  rĂ©aliser, si vous ne vous sentez pas de le faire vous-mĂȘme, demandez Ă  quelqu'un qui a plus d'expĂ©rience de le faire [22] . Lorsque vous mettez le canard sur la table, mettez-le dans une position oĂč son torse se trouve vers le haut et ses pattes dans la direction opposĂ©e Ă  la vĂŽtre. La queue doit dĂ©passer du bord de la table pour pouvoir la plier vers le bas et examiner le cloaque [23] [24] . Si vous n'avez pas de surface solide sur laquelle poser le canard, vous pouvez aussi vous accroupir et poser l'animal sur vos jambes de façon Ă  pouvoir plier la queue par-dessus votre genou [25] . Il est gĂ©nĂ©ralement plus difficile de le faire chez les canetons que chez les canards adultes, c'est pourquoi vous devriez demander Ă  un professionnel de le faire dans ce cas-lĂ . 2identifiez le cloaque. Le cloaque est une petite ouverture prĂšs de l'arriĂšre du canard. Le systĂšme gĂ©nital et reproductif du canard se termine au niveau du cloaque. Utilisez vos doigts pour fouiller dans les plumes et trouver cette ouverture externe [26] . 3 Exposez les parois du cloaque et les parties gĂ©nitales. Pour ce faire, utilisez vos index pour plier la queue et pour appliquer une pression opposĂ©e par le haut de l'autre cĂŽtĂ© de la queue avec les majeurs et les annulaires. Ensuite, posez vos pouces de chaque cĂŽtĂ© du cloaque et Ă©loignez-les doucement l'un de l'autre. Appuyez doucement pour faire ressortir les parois du cloaque et les organes gĂ©nitaux. Vous pourriez blesser gravement le canard si vous appuyiez trop fort. Vous pouvez aussi exposer les parois du cloaque et les organes gĂ©nitaux en insĂ©rant votre doigt sur environ un centimĂštre dans le cloaque et en faisant bouger votre doigt en rond pour dĂ©tendre le sphincter qui maintient le cloaque fermĂ© [27] . Une fois que le sphincter est dĂ©tendu, vous pouvez utiliser vos pouces pour ouvrir le cloaque. 4 Identifiez les organes reproducteurs dans le cloaque. En exposant les parois du cloaque et les organes gĂ©nitaux, vous pourrez dĂ©terminer si le canard est un mĂąle ou une femelle. Le canard est un mĂąle si son pĂ©nis ressort par le cloaque [28] . Le canard est une femelle si vous voyez l'ouverture de l'oviducte dans le cloaque [29] . Chez les jeunes mĂąles, le pĂ©nis peut ĂȘtre plus petit et dĂ©couvert, mais plus large et couvert chez les adultes [30] . Conseils La couleur du canard va changer avec l'Ăąge, lorsqu'il passe de l'Ă©tat de caneton Ă  celui d'adulte, c'est pourquoi il est plus facile de dĂ©terminer le sexe d'un canard en se basant sur sa couleur si celui-ci est dĂ©jĂ  adulte [31] . Autant les colverts mĂąles que femelles ont des taches de couleur bleue sur les ailes entourĂ©es de blanc [32] . Certaines canes, par exemple celles appartenant aux espĂšces d'AmĂ©rique du Sud, ont la mĂȘme couleur que les mĂąles [33] . Avertissements Vous ne devez pas examiner le cloaque chez les canards d'un jour ou qui viennent d'Ă©clore. Si vous ne le faites pas correctement, vous pourriez provoquer des blessures graves et mĂȘme la mort de canetons aussi jeunes [34] . RĂ©fĂ©rences ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ À propos de ce wikiHow Cette page a Ă©tĂ© consultĂ©e 116 438 fois. Cet article vous a-t-il Ă©tĂ© utile ? Abonnez-vous pour recevoir la newsletter de wikiHow! S'abonner EN STOCK A dĂ©couvrir en vidĂ©o dans l'onglet vidĂ©o ! Jeu d’ambiance DĂ©pĂȘchez-vous ce jeu est presque Ă©puisĂ©, c’est le dernier exemplaire Age 18+ DurĂ©e moins de 60' ComplexitĂ© Normal ConvivialitĂ© AnimĂ© Joueurs 3 Ă  10+ Marque Trois oeufs Prix VIP 23,81€ 24,80€ EN STOCK Description Livraison VidĂ©o 3 Ɠufs sur la tĂȘte d’un canard Toutes nos expĂ©ditions, en point relais ou Ă  domicile, sont faites en tous nos tarifs, sur notre page la France - 4,60€ en point relais offert dĂšs 39€ d'achats,- Ă  partir de 5,80€ Ă  domicile offert dĂšs 59€ d'achats.Vers l'Europe - 4,60€ en point relais vers la Belgique et le luxembourg,- Ă  partir de 2,40€ en point relais vers l' A partir de 3,20€ Ă  domicile, vers la Belgique, le Luxembourg et l'Allemagne,- A partir de 4,10€ Ă  domicile, vers l'Espagne,- A partir de 4,90€ Ă  domicile, vers l'Italie et le Portugal. Pratique DĂ©buterLa transformation de l'embryon de l'oiseau dans l'oeuf est l'un des plus grands miracles de la ValidĂ© par le comitĂ© de lectureL’éclosion de l’oisillon. Dessin d’un oiseau est entourĂ© d’une coquille calcaire qui protĂšge son contenu. Il est composĂ© de diffĂ©rents Ă©lĂ©ments comme le vitellus ou jaune » qui contient des substances nutritives, le sac vitellin Ă  la paroi trĂšs vascularisĂ©e, l’amnios qui sert d’amortisseur », l’albumen ou blanc » riche en protĂ©ines et en eau, ou l’allantochorion, qui facilite des Ă©changes gazeux. Le dĂ©veloppement embryonnaire est un processus complexe au cours duquel les cellules se multiplient et se diffĂ©rencient pour former les organes. AprĂšs une prĂ©sentation des Ă©lĂ©ments de l’Ɠuf qui sont utiles au dĂ©veloppement de l’embryon, nous dĂ©crivons les Ă©tapes de celui-ci, depuis la ponte jusqu’à l’éclosion en nous appuyant sur l’exemple bien Ă©tudiĂ© de la Poule domestique, puis nous expliquons l’importance et le rĂŽle de la couvaison et parlons enfin de l’ egg of a bird is surrounded by a calcareous shell which protects its contents. It is composed of various elements like the yolk that contains some nutrients, the vitelline bag with a highly vascular wall, the amnion which acts as a shock absorber », the albumen which is rich in proteins and water, and the allantochorion that facilitates gas exchanges. The embryonic development is a complex process during which cells multiply and differentiate to form the organs. In this article, after a presentation of the useful elements to the egg which allow the embryo development, we describe the steps of this process from laying to hatching, using the well-known case of the hen to illustrate it, we explain the importance and the role of brooding and we finally speak about – L’Ɠuf contient tout ce qui est nĂ©cessaire Ă  l’embryonLe dĂ©veloppement de l’embryon entre le cinquiĂšme et le vingtiĂšme jour et les emplacements respectifs du sac vitellin, de l’amnios et de l’allantoĂŻdes cliquez sur le schĂ©ma pour l’agrandir. SchĂ©ma est notamment composĂ© des Ă©lĂ©ments suivants lire notre article Les oeufs la chambre Ă  air, un espace situĂ© au niveau de l’extrĂ©mitĂ© large de l’Ɠuf, entre les membranes internes et externe l’albumen ou blanc qui contient des protĂ©ines, de l’eau et des protections contre les micro-organismes nocifs le vitellus ou jaune, qui sert de source de nourriture pour le dĂ©veloppement de l’embryon. Le jaune et le disque germinal forment une seule cellule. Le jaune est maintenu en suspension dans le blanc d’Ɠuf par des filaments torsadĂ©es de tissus cellulaires appelĂ©s bien sĂ»r la coquille, qui assure la protection externe de l’Ɠuf tout en permettant les Ă©changes si l’Ɠuf ne rencontre pas un spermatozoĂŻde dans l’oviducte, il sera tout de mĂȘme pondu. Mais l’embryon ne se dĂ©veloppera pas si l’Ɠuf n’est pas fertilisĂ©. Le point blanc », situĂ© dans le jaune, prĂ©misse de l’embryon, restera blanc. S’il y a fertilisation, il deviendra rouge et l’embryon commencera Ă  se dĂ©velopper. Celui-ci bĂ©nĂ©ficie de trois organes pour l’aider Ă  se dĂ©velopper le sac vitellin renferme les rĂ©serves vitellines et sa paroi est trĂšs vascularisĂ©e il est reliĂ© Ă  l’embryon par la tige vitelline qui vĂ©hicule des vaisseaux ;l’amnios dĂ©limite la cavitĂ© amniotique remplie du fluide amniotique dans lequel baigne l’embryon. Il isole l’embryon, le protĂšge et sert en mĂȘme temps d’amortisseur ;l’allantoĂŻde, ou plutĂŽt de l’allantochorion, sert de rĂ©servoir des dĂ©chets Ă©liminĂ©s par l’embryon et sa paroi vascularisĂ©e constitue le site d’échanges respiratoires via les pores coquilliĂšres. En outre, des sels de la coquille peuvent ĂȘtre absorbĂ©s par l’allantochorion et transfĂ©rĂ©s Ă  l’embryon pour l’édification de son de l’éclosion, l’amnios et l’allantoĂŻde sont Ă©liminĂ©s avec la coquille, l’albumen a Ă©tĂ© utilisĂ© et le vitellus restant se rĂ©tracte dans l’abdomen de l’ – De la ponte Ă  l’éclosionLa croissance de la masse du poussin entre le premier jour d’incubation et l’éclosion cliquez deux fois sur le schĂ©ma pour l’agrandir Ă  son maximum. SchĂ©ma par Ă©tapeNous prendrons comme exemple la croissance de l’embryon de la Poule domestique Gallus gallus domesticus, qui a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e en dĂ©tails. Au moment oĂč l’Ɠuf est pondu, un dĂ©but de dĂ©veloppement embryonnaire s’est dĂ©jĂ  produit et il s’arrĂȘtera si certaines conditions environnementales, notamment de chaleur, ne sont pas rĂ©unies c’est le but de l’incubation. Au dĂ©but, toutes les cellules sont semblables, mais au cours du dĂ©veloppement embryonnaire apparaissent des diffĂ©renciations des cellules. Certaines deviendront des organes essentiels, tandis que d’autres contribueront Ă  la formation d’une aile ou d’une jambe peu aprĂšs le dĂ©but de l’incubation, une couche Ă©paissie de cellules devient bien visible dans la partie caudale de l’embryon. C’est le sillon primitif, l’axe longitudinal de l’embryon. A partir de celui-ci se dĂ©veloppent la tĂȘte et l’épine dorsale. Un prĂ©curseur du systĂšme digestif se forme ensuite. Des amas sanguins » apparaissent et crĂ©eront plus tard le systĂšme vasculaire; L’Ɠil commence Ă  ĂȘtre deuxiĂšme jour de l’incubation, les amas sanguins commencent Ă  se lier et Ă  crĂ©er un systĂšme vasculaire, tandis que le cƓur est formĂ© ailleurs. Lors de la 44Ăšme heure de l’incubation, le cƓur et les systĂšmes vasculaires entrent en communication, et le cƓur commence Ă  battre. Deux systĂšmes circulatoires distincts sont Ă©tablis, un systĂšme embryonnaire pour l’embryon et un systĂšme vitellin liĂ© Ă  l’ la fin du troisiĂšme jour d’incubation, le bec commence Ă  se dĂ©velopper et les bourgeons de membres Ă  l’origine des ailes et des pattes peuvent ĂȘtre torsion et la flexion de l’embryon se poursuivent lors du quatriĂšme jour. Le corps entier du poussin tourne de 90 degrĂ©s et se retrouve vers le bas avec son cĂŽtĂ© gauche du cĂŽtĂ© du jaune de l’Ɠuf . La tĂȘte et la queue se rapprochent Ă©troitement et l’embryon prend la forme d’un C ». La bouche, la langue, et les puits nasaux se dĂ©veloppent en tant qu’élĂ©ments des systĂšmes digestifs et respiratoires. Le cƓur continue Ă  grandir quoiqu’il n’ait pas encore Ă©tĂ© placĂ© dans le corps on peut ainsi le voir battre si l’Ɠuf est ouvert avec prĂ©caution! Les autres organes internes continuent Ă  croĂźtre. Vers la fin du quatriĂšme jour de l’incubation, l’embryon a dĂ©jĂ  tous les organes requis pour lui permettre de vivre aprĂšs l’éclosion, et la plupart des organes de l’embryon peuvent ĂȘtre identifiĂ©s. Mais un embryon de poussin ne peut pas encore ĂȘtre distinguĂ© de celui d’un se dĂ©veloppe rapidement. D’ici au septiĂšme jour, les doigts apparaissent sur les ailes et les pattes, le cƓur est complĂštement enfermĂ© dans la cavitĂ© thoracique, et l’embryon ressemble dĂ©jĂ  Ă  un oiseau. AprĂšs le dixiĂšme jour d’incubation, les plumes peuvent ĂȘtre distinguĂ©es, et le bec durcit. Le quatorziĂšme jour, les griffes se forment et l’embryon prend sa position pour l’éclosion. AprĂšs vingt jours, le poussin est dans sa position d’éclosion, le bec a percĂ© la chambre Ă  air, et la respiration pulmonaire a 21 jours d’incubation, le poussin commence finalement Ă  sortir de la coquille. Le poussin commence par pousser son bec au travers de la chambre Ă  air. L’allantoĂŻde, qui lui a servi de poumons, commence Ă  sĂ©cher Ă©tant donnĂ© que poussin utilise ses propres poumons. Il continue Ă  pousser sa tĂȘte vers l’extĂ©rieur. La structure pointue et dure Ă  l’extrĂ©mitĂ© du bec le diamant et le muscle du dos du cou l’aident Ă  briser la coquille. Le poussin alterne repos, efforts et changements de position jusqu’à ce que sa tĂȘte sorte de la coquille brisĂ©e. Il donne alors un coup de patte sur le fond de celle-ci pour s’expulser. Le poussin est Ă©puisĂ© et se repose tandis que la fente ombilicale se cicatrise et que son arriĂšre-train sĂšche. Petit Ă  petit, il regagne des forces puis marche. L’incubation et l’éclosion sont achevĂ©es. Le diamant tombera du bec les jours rĂ©sumĂ© de l’heure 0 Ă  l’éclosion chez le poussinMomentÉvĂ©nement0Fertilisation de l’Ɠuf16 heuresPremiĂšre distinction de la forme de l’embryon18 heuresApparition du tract digestif20 / 21 heuresLe systĂšme nerveux se dĂ©veloppe. Apparition de la colonne vertĂ©brale22 heuresApparition de la tĂȘte24 heuresL’Ɠuf est pondu. Apparition des yeux25 heuresApparition du cƓur33 heuresLe cerveau commence Ă  se former35 heuresApparition du conduit auditif42 heuresLe cƓur commence Ă  battre48 heuresDes vaisseaux se forment dans le jaune d’Ɠuf pour que l’embryon puisse se nourrir. Un autre systĂšme sanguin croĂźt depuis l’embryon pour couvrir l’intĂ©rieur de la coquille, afin que l’embryon puisse respirer5 joursLes ailes et les pattes commencent Ă  se dĂ©velopper. Formation des organes reproductifs et diffĂ©renciation sexuelle6 joursApparition du bec7 joursL’embryon est complet mais ne mesure que 2 cm. les plumes vont apparaĂźtre et une croissance importante va s’engager20 joursLe poussin pĂ©nĂštre dans la chambre Ă  air. Il commence Ă  respirer avec ses poumons pour la premiĂšre fois. Il appelle sa mĂšre depuis l’intĂ©rieur de l’Ɠuf21 joursÉclosion. Le poussin utilise le diamant de son bec pour faire un trou dans la – La couvaison et l’éclosionL’importance de la tempĂ©rature de l’ƓufNid souterrain de mĂ©gapodes la chaleur de couvaison est assurĂ©e par la dĂ©composition de la vĂ©gĂ©tation Source Le germe commence Ă  se dĂ©velopper avant la ponte, mais, dĂšs que l’oƓuf est pondu, cette croissance s’arrĂȘte si celui-ci n’est pas maintenu Ă  une tempĂ©rature assez Ă©levĂ©e. Pour qu’un Ɠuf se dĂ©veloppe normalement, il doit ĂȘtre exposĂ© pendant une longue durĂ©e Ă  une tempĂ©rature lĂ©gĂšrement infĂ©rieure Ă  40 degrĂ©s, la tempĂ©rature du corps des oiseaux. La tempĂ©rature idĂ©ale d’incubation pour les Ɠufs de beaucoup d’oiseaux est proche de celle du corps humain, soit environ 37° C. Les oiseaux entretiennent cette chaleur en couvant l’Ɠuf. Cette activitĂ© commence gĂ©nĂ©ralement aprĂšs la ponte du dernier Ɠuf. Durant l’incubation, les Ɠufs doivent ĂȘtre tournĂ©s une fois ou deux fois par jour de sorte que la chaleur soit Ă©galement rĂ©partie et pour que les membranes de l’embryon n’adhĂšrent pas Ă  la coquille. Quelques oiseaux comme la poule le font avec le bec, et d’autres avec leurs pattes. Les embryons sont gĂ©nĂ©ralement capables de rĂ©sister Ă  des lĂ©gers refroidissements, et quand le couveur s’absente pour manger, ils n’en souffrent pas outre mesure. Mais ils sont trĂšs sensibles aux tempĂ©ratures extrĂȘmes, de sorte que dans certains certaines situations les Ɠufs doivent ĂȘtre protĂ©gĂ©s contre le soleil. Si le temps est chaud, les canards par exemple dĂ©posent des plumes duveteuses sur leurs Ɠufs quand ils quittent leurs nids souvent exposĂ©s. Certains limicoles, comme les gravelots, humidifient leur bas ventre pour refroidir leurs Ɠufs. Les embryons sont moins sensibles au froid qu’à la chaleur, en particulier avant que l’incubation n’ait commencĂ©. Les Ɠufs se refroidissent quand l’incubation est interrompue, mais ce n’est pas habituellement lĂ©tal, et peu d’oiseaux incubent sans interruption. Les pĂ©riodes de couvaison sont rĂ©glĂ©es en fonction des changements de tempĂ©rature ainsi, on a notĂ© que la femelle de Troglodyte mignon Troglodytes troglodytes couvait en moyenne pendant 14 minutes avant une interruption quand tempĂ©rature Ă©tait de 15 degrĂ©s, mais seulement 7 minutes 30 quand il faisait 30 mĂ©thodes de couvaisonNous avons vu que l’Ɠuf doit ĂȘtre maintenu Ă  une tempĂ©rature assez proche de celle du corps de l’oiseau adulte, mais comme les plumes sont douĂ©es de remarquables propriĂ©tĂ©s isolantes, des plaques incubatrices se dĂ©veloppent sur la face ventrale du corps de la plupart des oiseaux couveurs. Ce sont des zones de peau dĂ©nudĂ©e qui se gonflent Ă  la suite d’un afflux de sang. Les canards, les cormorans et les fous n’ont pas de plaques incubatrices. Dans les deux premiers groupes, les femelles arrachent le duvet de leur poitrine pour embourrer le nid oĂč les Ɠufs seront bien au chaud. Le Fou de Bassan Morus bassanus couve avec ses pattes palmĂ©es. Les mĂ©gapodes en OcĂ©anie ont inventĂ© » une forme unique d’incubation leurs Ɠufs sont maintenus au chaud en les dĂ©posant dans un grand monticule de vĂ©gĂ©taux en dĂ©composition que les deux oiseaux du couple ont Ă©difiĂ© et qui remplace la chaleur parentale. En augmentant ou en diminuant l’épaisseur du monticule, ils rĂšglent soigneusement la tempĂ©rature du de la couvaison selon le sexeLa rĂ©partition des rĂŽles GĂ©nĂ©ralement, les deux sexes se partagent les soins de l’incubation, mais c’est la femelle qui se charge de la majeure partie de cette charge. Chez le Pluvier guignard Eudromias morinellus, le mĂąle s’occupe Ă  lui seul de l’incubation. Chez les grĂšbes, mĂąle et femelle se rĂ©partissent Ă©galement le travail, et chacun dispose donc de temps libre pour chercher de la nourriture. Quand la femelle est seule Ă  couver, le mĂąle lui apporte de la nourriture et la dĂ©fend c’est le cas des rapaces. Parfois, le mĂąle ne s’occupe ni de l’incubation ne de l’alimentation de son conjoint, et cela se produit surtout chez les espĂšces monogames comme le Combattant variĂ© Calidris pugnax. Chez ces derniers, il existe une diffĂ©rence de coloration entre le mĂąle et le femelle cette derniĂšre a une livrĂ©e modeste qui la rend moins visible, mais la nĂ©cessitĂ© d’un camouflage est moins grande chez le mĂąle. Quand l’incubation est assurĂ©e par un seul des deux conjoints, l’oiseau passe de 60 Ă  80 % de la journĂ©e sur les Ɠufs, mais chez le Corneille noire Corvus corone ce pourcentage atteint 95%.Une durĂ©e d’incubation variableMartin triste Acridotheres tristis. Photographie Suppalak Klabdee / La durĂ©e de l’incubation varient en fonction de celle de l’élevage proprement dit, car toutes deux correspondent Ă  la vitesse de croissance de l’oiseau. Elle varie de 10 jours chez les vachers Molothrus sp. Ă  80 jours chez l’Albatros royal et de 70 Ă  80 jours chez l’Émeu d’Australie Dromaius novaehollandiae. Les bruants ont besoin de 11 Ă  13 jours; les grives, de 13 Ă  14 jours; les poulets domestiques, 21 jours; les canards, selon la taille, de 21 Ă  30 jours; les oies, de 30 Ă  35 jours; et de 50 Ă  60 jours pour l’autruche. La durĂ©e semble dĂ©pendre de la taille de l’Ɠuf, des parents, du type de jeunes nidifuges ou nidicoles et, peut-ĂȘtre de la tempĂ©rature du corps du parent. Parmi les autres facteurs qui agissent aussi sur la durĂ©e de l’incubation, il faut noter la situation du nid. Chez de nombreux oiseaux qui nichent dans des cavitĂ©s, l’incubation dure plus longtemps que ceux dont le nid se trouve Ă  l’extĂ©rieur, car ils jouissent d’une plus grande sĂ©curitĂ©. En France, le Fulmar borĂ©al Fulmarus glacialis et le Vautour fauve Gyps fulvus sont les espĂšces qui ont l’incubation la plus longue de 52 Ă  53 jours. A l’opposĂ©, de petits passereaux comme les fauvettes couvent de 11 Ă  14 jours seulement. La plupart des oiseaux qui nichent au sol ont des Ɠufs relativement grands et une longue pĂ©riode d’incubation. Leurs jeunes, une fois Ă©clos, doivent rapidement pouvoir suivre leurs parents et s’alimenter. La plupart des espĂšces qui nichent dans les arbres ou des trous ont de petits Ɠufs, une courte pĂ©riode d’incubation, et les jeunes sont aveugles, nus ou presque, et dĂ©laissĂ©s une fois facteurs gĂ©nĂ©tiques en cause ?La durĂ©e de l’incubation serait gĂ©nĂ©tiquement commandĂ©e et adaptĂ©e Ă  l’habitat de l’espĂšce. Elle peut avoir un effet profond sur la capacitĂ© des espĂšces Ă  coloniser de nouveaux secteurs. Ainsi, deux espĂšces proches, l’Étourneau sansonnet Sturnus vulgaris et le Martin triste Acridotheres tristis ont Ă©tĂ© toutes deux introduites en l’AmĂ©rique du Nord dans la fin des annĂ©es 1800. Ces deux espĂšces avaient des mĂ©thodes de reproductions trĂšs semblables, mais l’Étourneau sansonnet s’est rĂ©pandu sur pratiquement le continent entier, tandis que le Martin triste est restĂ© confinĂ© Ă  la rĂ©gion de Vancouver au Canada. On suppose que le martin a conservĂ© gĂ©nĂ©tiquement une mĂ©thode d’incubation adaptĂ©e Ă  son aire d’origine asiatique au climat subtropicale il ne couve ses Ɠufs que durant environ la moitiĂ© de la journĂ©e, alors que l’étourneau couvre presque durant les trois quarts du jour. Bien que tous les deux pondent en gĂ©nĂ©ral 5 Ɠufs, l’étourneau parvient Ă  Ă©lever avec succĂšs une moyenne de 3,5 jeunes par couvĂ©e, alors que le martin n’élĂšve que deux petits. Ce taux reproducteur relativement bas peut expliquer le succĂšs limitĂ© de l’installation de l’espĂšce Ă  Vancouver, tandis que la progression de l’étourneau a Ă©tĂ© fulgurante sur tout le dispose de deux structures qui l’aident Ă  sortir de l’Ɠuf et qui ont une existence Ă©phĂ©mĂšre, car elles disparaissent vite aprĂšs l’éclosion; il s’agit du diamant, situĂ© Ă  l’extrĂ©mitĂ© de la mandibule supĂ©rieure, et d’un muscle puissant qui se trouve au niveau de la nuque. La plupart des passereaux ne mettent que quelques heures pour briser la coquille, mais il faut davantage de temps pour les grands oiseaux. Le poussin commence Ă  crier avant mĂȘme d’ĂȘtre complĂštement sorti de la coquille, et ces appels Ă©tablissent un premier contact avec ses parents. En gĂ©nĂ©ral, ceux-ci ne l’aident pas Ă  se dĂ©gager, mais parmi les exceptions, on note le RĂąle d’eau Rallus aquaticus. Toutefois dans la plupart des cas, les adultes enlĂšvent des morceaux de coquille une fois l’éclosion terminĂ©e. Cette prĂ©caution revĂȘt une grande importance pour les oiseaux qui nichent au sol, car l’intĂ©rieur trĂšs clair de la coquille pourrait attirer l’attention des prĂ©dateurs. La majoritĂ© des petits oiseaux pondent un Ɠuf par jour, et les oisillons naissent Ă  peu prĂšs simultanĂ©ment puisque l’incubation dĂ©bute seulement quand les Ɠufs sont tous dĂ©posĂ©s. De cette façon, les parents peuvent se consacrer totalement Ă  leur Ă©levage au moment oĂč la nourriture est la plus abondante. Chez les espĂšces dont les petits sont nidifuges, la simultanĂ©itĂ© des Ă©closions est Ă©galement favorable car elle limite la pĂ©riode pendant laquelle les jeunes oiseaux sont le plus vulnĂ©rables. En revanche, les Ă©closions sont Ă©chelonnĂ©es chez les rapaces diurnes et nocturnes, les hĂ©rons, les martinets, les corbeaux, les grĂšbes et les plongeons. Les poussins Ă©closent Ă  un jour ou deux d’intervalle, et il y donc entre eux des diffĂ©rences d’ñge bien nettes. Ainsi, en cas de disette, les plus ĂągĂ©s et les plus forts pourront quand mĂȘme survivre, et les derniers seront sacrifiĂ©s. Les jeunes rapaces peuvent mĂȘme dĂ©vorer leurs frĂšres et sƓurs plus cliquez sur chaque chapitre pour dĂ©rouler son Couple de Canards branchus. Wood Duck Aix sponsa Photo Jean Poitras Ma premiĂšre chronique parue en 2016, portait sur le Canard branchu. Comme ce joyau de nos palmipĂšdes nous honore chaque annĂ©e de sa prĂ©sence, j’ai dĂ©cidĂ© de vous reprĂ©senter cette chronique, mais en une version augmentĂ©e et, je l’espĂšre, amĂ©liorĂ©e. Description Le Canard branchu mĂąle, en plumage nuptial est un festival de coloris. Sa tĂȘte vaut Ă  elle seule le coup d’Ɠil, avec la huppe proĂ©minente est d’un vert forĂȘt luisant avec des accents de blanc pur, un bec rouge, blanc et noir, et un Ɠil rouge Ă  iris noir. La poitrine est marron avec des taches blanches et est encadrĂ©e de chaque cĂŽtĂ© d’une double ligne blanche et noire. Les coloris du dos sont plus complexes; c’est un mĂ©lange de bleu, vert foncĂ© avec un miroir bleu ciel bordĂ© d’une ligne marron. Le bout des ailes prĂ©sente des plumes blanches qui dĂ©limitent la zone de la queue de couleur noire ou brun foncĂ©. Le flanc chamois est bordĂ© en haut d’une ligne blanche. Le dessous du croupion est marron. Vous avez tout bien notĂ©? Pas grave, car vous le reconnaitrez au premier coup d’Ɠil! Les canards barboteurs, dont fait partie le Branchu, passent par une phase dite en Ă©clipse » lorsqu’ils renouvellent leur plumage en Ă©tĂ©. Notre mĂąle perd donc de son Ă©clat, et la tĂȘte devient d’un gris-vert terne, mais les marques blanches demeurent, de mĂȘme que le coloris du bec et la forme de la huppe. Il retrouve sa parure Ă  l’automne lors de la seconde mue annuelle. Femelle Canard branchu. Suis-je mignonne? Photo J. Poitras La femelle du Canard branchu n’est certes pas aussi Ă©clatante, mais n’en demeure pas moins intĂ©ressante. Sa tĂȘte grise possĂšde aussi une huppe, son Ɠil est entourĂ© d’un cercle blanc qui se prolonge en sourcil vers l’arriĂšre un peu comme dans les reprĂ©sentations fĂ©minines de l’Égypte des pharaons. La poitrine et les flancs sont bruns avec des lignes de points blancs, et le ventre est blanc. Son dos est d’un brun grisĂątre et les ailes du mĂȘme ton s’ornent d’un miroir bleu et possĂšde des extrĂ©mitĂ©s d’un gris verdĂątre lisĂ©rĂ© de blanc. Les mĂąles juvĂ©niles ressemblent Ă  la femelle sauf pour la tĂȘte. Celle-ci montre un dĂ©but de coloration verte Ă  travers du gris, et les lignes blanches commencent Ă  se dessiner. Un dĂ©but de huppe est aussi apparent. MĂąle juvĂ©nile – Photo J. Poitras On l’appelait autrefois le Canard huppĂ©. Nidification et alimentation Le Canard branchu a mĂ©ritĂ© son nom du fait qu’il niche dans une cavitĂ© d’un arbre, souvent un trou de pic abandonnĂ©. La femelle y pond de 7 Ă  12 oeufs qu’elle couve une trentaine de jours. Peu aprĂšs l’éclosion, les cannetons se jettent en bas de l’arbre oĂč ils sont nĂ©s et suivent leur mĂšre jusqu’à l’eau oĂč ils seront plus Ă  l’abri des prĂ©dateurs terrestres. Des nichoirs de dimensions et d’ouverture appropriĂ©s sont souvent installĂ©s et utilisĂ©s dans des parcs-nature et rĂ©serves fauniques, ce qui permet de supplĂ©er au manque de sites appropriĂ©s, surtout lĂ  oĂč on coupe systĂ©matiquement les arbres morts ou dĂ©garnis. Les Canards branchus se nourrissent surtout de fruits, graines, tiges et racines de plantes aquatiques ou terrestres poussant le long des rives du plan d’eau oĂč ils sĂ©journent. Les canetons mangent beaucoup d’insectes au dĂ©but de leur vie pour augmenter la part vĂ©gĂ©tale de leur menu au fur Ă  mesure de leur croissance. Une baie! Miam! Photo J. Poitras Habitat et territoire Ce canard prĂ©fĂšre les habitats humides peu profonds avec une bordure de vĂ©gĂ©tation, roseaux, quenouilles et similaires, Ă  proximitĂ© d’un couvert forestier de feuillus. La prĂ©sence d’arbres morts ou mourant favorise la possibilitĂ© d’y trouver une cavitĂ© propice Ă  la nidification. À cet effet, d’autres espĂšces de canards nichent dans de telles cavitĂ©s; le Harle couronnĂ© et le Garrot Ă  Ɠil d’or par exemple. Or, on voit parfois une certaine forme de parasitisme surtout si les lieux propices se font rares; des femelles d’une espĂšce peuvent pondre quelques Ɠufs dans le nid d’une autre et pas nĂ©cessairement de la mĂȘme espĂšce. On a dĂ©jĂ  trouvĂ© des nids contenant les oeufs des trois espĂšces dans la mĂȘme cavitĂ©. Le succĂšs de ces couvĂ©es mixtes demeure toutefois inconnu. Le Canard branchu niche au sud du Canada sauf dans les grandes plaines de Saskatchewan et d’Alberta. On le retrouve aussi dans les Ă©tats du nord des États-Unis, sauf, lĂ  aussi, dans les rĂ©gions des plaines herbeuses. Au QuĂ©bec, il est surtout prĂ©sent dans la partie sud-ouest de la plaine du Saint-Laurent, dans l’Outaouais et, depuis quelques annĂ©es, au Saguenay et en GaspĂ©sie. Certains couples nichent sur l’ile de MontrĂ©al et notamment dans notre arrondissement. Migration et tendances Ce canard passe l’hiver surtout au sud-est des États-Unis. Les couples se forment sur les aires d’hivernage et on peut les observer sur les berges de la riviĂšre des Prairies dĂšs leur arrivĂ©e en mars ou avril. D’aprĂšs le second Atlas des oiseaux nicheurs du QuĂ©bec mĂ©ridional, l’espĂšce serait en croissance et son aire en expansion au QuĂ©bec. C’est vrai que j’en vois de plus en plus ces derniĂšres annĂ©es; on ne va pas s’en plaindre! Carte mentaleÉlargissez votre recherche dans UniversalisPalmipĂšde de taille moyenne aux cris nasillards et au bec aplati et filtreur, migrateur Ă  l'Ă©tat sauvage et Ă©levĂ© pour sa chair, ses Ɠufs et ses plumes. Classe Oiseaux ; ordre AnsĂ©riformes ; famille canards, les cygnes et les oies, soit environ 175 espĂšces, sont regroupĂ©s dans la famille des AnatidĂ©s. Ils sont prĂ©sents sur tous les continents, exceptĂ© l'Antarctique, et tous les milieux humides. Bon voiliers, les AnatidĂ©s qui nichent dans les rĂ©gions froides migrent en groupe vers leurs quartiers d'hivernage plus au de taille moyenne, les canards, comme tous les autres AnatidĂ©s, sont adaptĂ©s Ă  la vie aquatique grĂące Ă  leurs pattes palmĂ©es, leur plumage impermĂ©able, leur large corps fuselĂ© et aplati sur le ventre pour une meilleure flottaison, et leur bec filtreur. Ils sont divisĂ©s en plusieurs groupes dont les deux plus importants sont les canards de surface » et les canards plongeurs ». Leur bec, large et aplati, est bordĂ© de lamelles cornĂ©es qui filtrent l'eau, ne retenant que les particules vĂ©gĂ©tales et les animalcules aquatiques constituant la base de leur plumage des mĂąles prĂ©sente gĂ©nĂ©ralement une phase nuptiale trĂšs colorĂ©e qui laisse place, aprĂšs la mue au dĂ©but de l'Ă©tĂ©, au plumage d'Ă©clipse qui est plus terne et proche de celui de la femelle. Durant la mue, les canards sont incapables de voler et s'isolent par milliers dans des rĂ©gions riches en nourriture. Contrairement aux oies et aux cygnes qui forment des couples fidĂšles, les canards ne s'unissent que le temps de l'accouplement, l'incubation et l'Ă©levage des petits Ă©tant Ă  la charge de la cane. Le nid, construit au sol au milieu de la vĂ©gĂ©tation, reçoit une dizaine d'Ɠufs qui seront couvĂ©s de 18 Ă  39 jours, selon l'espĂšce. Les canetons, nidifuges, sont capables dĂšs l'Ă©closion de suivre leur mĂšre et de se nourrir canards de surface tribu des Anatini portent sur les ailes une tache colorĂ©e, le miroir », qui pourrait ĂȘtre un signe de reconnaissance entre individus. Ils se nourrissent en barbotant Ă  la surface de l'eau ou en basculant le corps pour n'immerger que la tĂȘte. Les plus connus sont le colvert Anas platyrhynchos, Ă  l'origine des races domestiques, le canard pilet Anas acuta Ă  la longue queue effilĂ©e, le canard souchet Anas clypeata au long bec trĂšs aplati filtreur de plancton, les sarcelles, plus petites et trĂšs colorĂ©es...Les canards plongeurs, plus trapus, trouvent leur nourriture en plongeant. Leurs pattes sont rĂ©duites et situĂ©es trĂšs en arriĂšre du corps, ce qui en fait de piĂštres marcheurs. Ils regroupent la tribu des Aythyini – qui comprennent les fuligules Aythya et les nettes Netta – et celle des Mergini dont la grande majoritĂ© vit dans l'hĂ©misphĂšre Nord, parfois le long des cĂŽtes. Parmi les canards de la tribu des Mergini, les eiders Somateria sont trĂšs recherchĂ©s pour leur chair, leurs Ɠufs et leur duvet. Les harles Mergus, quant Ă  eux, diffĂšrent des autres canards par un bec plus large et crochu Ă  son extrĂ©mitĂ© apte Ă  capturer les tribus, moins importantes, coexistent avec ces deux grands groupes. Les canards dits percheurs » tribu des Cairinini – reprĂ©sentĂ©s par les carolins Aix sponsa, les mandarins Aix galericulata, le canard de Hartlaub Pteronetta hartlaubi ou le canard musquĂ© Cairina moschata – ont la particularitĂ© de se percher grĂące Ă  des griffes acĂ©rĂ©es. Les tadornes tribu des Tadordini, plus proches des oies, se rencontrent parfois le long des cĂŽtes ou dans les eaux saumĂątres. Les trois espĂšces de canards-vapeur tribu des Tachyerini, vivant en AmĂ©rique du Sud, ont les ailes si rĂ©duites qu'ils sont incapables de voler. Elles fuient le danger en courant sur l'eau grĂące aux battements » de leurs ailes dont le bruit rappelle celui d'un bateau Ă  vapeur, d'oĂč leur canards sont domestiquĂ©s pour leur chair et leur foie canard de Barbarie, de Challans... mais aussi comme oiseau d'ornement canard mandarin, carolin, huppĂ©....La chasse intensive, les pollutions, la destruction ou l'exploitation des zones humides ont conduit de nombreuses espĂšces au bord de l'extinction. C'est le cas, entre autres, de la sarcelle de Bernier Anas bernieri, du [...]1 2 3 4 5 
pour nos abonnĂ©s, l’article se compose de 2 pagesÉcrit par chargĂ©e de la valorisation scientifique du dĂ©partement des jardins botaniques et zoologiques du MusĂ©um national d'histoire naturelleClassificationSciences de la vieZoologieMonde animalCordĂ©sCraniatesVertĂ©brĂ©sTĂ©trapodesOiseauxAutres rĂ©fĂ©rences CANARD » est Ă©galement traitĂ© dans ANTHROPOLOGIE DES ZOONOSESÉcrit par FrĂ©dĂ©ric KECK, Christos LYNTERIS ‱ 3 954 mots ‱ 4 mĂ©dias Dans le chapitre RĂ©gimes de causalitĂ© et d’imputation » [
] Ces deux conceptions des zoonoses – comme Ă©vĂ©nement accidentel dans un cycle Ă©cologique ou comme mutation catastrophique dans une sĂ©rie de rĂ©volutions – entrent en tension dans les pratiques de gestion des zoonoses sur les diffĂ©rents terrains oĂč elles sont traitĂ©es comme des problĂšmes publics. Alors que l’écologie des maladies infectieuses met en avant des causalitĂ©s circulaires entre plusieurs es [
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] Lire la suiteDENDROCYGNEÉcrit par Universalis ‱ 283 mots Le genre Dendrocygna regroupe huit espĂšces de canards qui se distinguent par leurs longues pattes et leur long cou, poussent des sifflements tĂ©nus et dont les ailes bruissent en vol. Ces oiseaux sont isolĂ©s du reste des AnatidĂ©s ordre des AnsĂ©riformes dans la sous-famille des DendrocygninĂ©s. Les dendrocygnes sont d'un naturel sociable. On observe mĂȘme chez certaines espĂšces des comportements de [
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3 oeufs sur la tĂȘte d un canard