—————————QC Archives est une chaĂźne spĂ©cialisĂ© en pubs QuĂ©bĂ©coises des annĂ©es 1990 et 2000. Vous y trouverai aussi des Ă©pisodes complets avec pubs, des spec LocĂ©an Atlantique est issu du fractionnement de la PangĂ©e, l'ancien supercontinent, qui commence Ă  se diviser Ă  la fin du Triassique, et qui, au milieu du CrĂ©tacĂ© (il y a environ 135 millions d'annĂ©es), aboutit Ă  la diffĂ©renciation complĂšte des actuelles masses continentales. Pendant toute cette pĂ©riode et encore jusqu'Ă  nos jours, les deux rives de l'Atlantique, Notreamour est aussi profond que l’ocĂ©an - Photos. Acheter cette impression. Obtenez cette image dans diffĂ©rents formats et cadres disponibles sur Photos.com. Enregistrer {{purchaseLicenseLabel}} {{restrictedAssetLabel}} Droits Ă©ditoriaux standards {{buyOptionLabel(option)}} Vous avez un accĂšs en affichage seulement dans le cadre de ce Nos recherches ont montrĂ© que l'ocĂ©an profond est un puits pour les microplastiques", a affirmĂ© Denise Hardesty, la principale Aussiprofond que l'ocĂ©an. Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de rĂ©duction . Vay Tiền Online Chuyển KhoáșŁn Ngay. Les 10 parties les plus profondes de l’ocĂ©an Les 10 parties les plus profondes de l’ocĂ©an Les ocĂ©ans et les mers qui entourent les continents offrent un certain nombre de merveilles, dont beaucoup restent encore Ă  dĂ©couvrir par les humains. Les vastes Ă©tendues d’eau qui couvrent plus de 70 % de la surface de la planĂšte, contenant environ 1,35 milliard de kilomĂštres cubes d’eau, possĂšdent des plateaux, des vallĂ©es, des plaines, des montagnes et des fossĂ©s sur son bassin, tout comme sur la couche superficielle de la Terre. Il est intĂ©ressant de noter que les montagnes, plaines, etc. sous-marines sont de taille Ă©norme par rapport Ă  celles de la terre ferme. Les montagnes situĂ©es dans le bassin ocĂ©anique sont plus hautes que celles que nous voyons sur la terre ferme, et de la mĂȘme maniĂšre, les plaines sont plus plates et donc les tranchĂ©es sont beaucoup plus profondes. Parmi toutes les caractĂ©ristiques qu’offrent les ocĂ©ans, c’est la profondeur mĂȘme de ces masses d’eau qui les rend si envoĂ»tantes. En effet, l’ocĂ©an est profond et la profondeur moyenne des ocĂ©ans et des mers entourant les continents est d’environ 3,5 km. En fait, la partie de l’ocĂ©an qui est plus profonde que 200 mĂštres est considĂ©rĂ©e comme la “mer profonde”. Cependant, certaines parties des ocĂ©ans vont jusqu’à des profondeurs de plusieurs kilomĂštres. Mais quelle est exactement la partie la plus profonde de l’ocĂ©an ? ×Scientifiquement parlant, la partie la plus profonde de l’ocĂ©an fait rĂ©fĂ©rence Ă  la profondeur maximale d’un point auquel on peut accĂ©der ou qu’on peut dĂ©finir. Chacune de ces parties les plus profondes de l’ocĂ©an est dĂ©signĂ©e sous le nom de fosses profondes. Connu sous le nom de zone hadale, le fond de la fosse marine la plus profonde est le rĂ©sultat de tranchĂ©es plongeantes créées par le dĂ©placement des plaques tectoniques. Actuellement, il existe 46 habitats hadals Ă  travers les ocĂ©ans et les humains connaissent trĂšs peu ces rĂ©gions car il est trĂšs difficile d’étudier ces parties des ocĂ©ans. Voici une liste de dix de ces points qui marquent les points les plus profonds des ocĂ©ans. 1. La fosse des Mariannes SituĂ©e dans l’ouest de l’ocĂ©an Pacifique, la fosse des Mariannes est considĂ©rĂ©e comme la partie la plus profonde de la surface de la Terre. En fait, c’est le Challenger Deep dans la fosse des Mariannes qui est connu comme le point le plus profond. Apparaissant comme une cicatrice en forme de croissant, la fosse mesure environ 2 550 km de long, 69 km de large en moyenne et a une profondeur maximale de 10,91 km au Challenger Deep. Dans le mĂȘme temps, d’autres travaux ont mesurĂ© la partie la plus profonde Ă  11,034 km. La fosse des Mariannes – Image credits Les trous profonds de la fosse des Mariannes ont Ă©tĂ© formĂ©s en raison de la collision de plaques convergentes de lithosphĂšre ocĂ©anique. Lors de la collision, une plaque descend dans le manteau et la flexion vers le bas forme une fosse au niveau de la ligne de contact entre les plaques. Au fond de la fosse de Marina, la densitĂ© de l’eau est augmentĂ©e de 4,96 % en raison de la pression Ă©levĂ©e au fond de la mer. Cependant, les expĂ©ditions menĂ©es Ă  diffĂ©rentes Ă©poques ont observĂ© la prĂ©sence de grandes crĂ©atures telles qu’un poisson plat, de grandes crevettes, d’énormes crustacĂ©s et mĂȘme un type d’escargot non identifiĂ©. 2. La fosse de Tonga SituĂ©e dans le sud-ouest de l’ocĂ©an Pacifique et Ă  l’extrĂ©mitĂ© nord de la zone de subduction de Kermadec Tonga, la fosse de Tonga se trouve Ă  environ 10,882 km sous le niveau de la mer. Le point le plus profond de la fosse de Tonga, connu sous le nom de Horizon Deep, est considĂ©rĂ© comme le deuxiĂšme point le plus profond de la planĂšte aprĂšs le Challenger Deep et la fosse la plus profonde de l’hĂ©misphĂšre sud. La fosse de Tonga CrĂ©dits wikipedia S’étendant sur une distance de 2 500 km de l’üle du Nord de la Nouvelle-ZĂ©lande vers le nord-est jusqu’à l’üle de Tonga, la fosse de Tonga a Ă©tĂ© formĂ©e en raison de la subduction de la plaque du Pacifique par la plaque de Tonga. Les chercheurs ont Ă©galement dĂ©couvert que ces mouvements de plaques sont Ă©galement Ă  l’origine de grands volcans dans la fosse du Japon ainsi que dans la fosse des Mariannes. Selon les scientifiques marins, les sĂ©diments de l’Horizon Deep abritent une communautĂ© d’ascaris. 3. La fosse des Philippines La fosse des Philippines CrĂ©dits wikipedia TroisiĂšme point le plus profond du monde, le Galathea Depth de la fosse des Philippines se trouve Ă  10,54 km sous le niveau de la mer. Également connue sous le nom de fosse de Mindanao, cette fosse sous-marine est situĂ©e dans la mer des Philippines et s’étend sur une longueur de 1 320 km et une largeur de 30 km Ă  l’est des Philippines. Parmi les autres fosses de la mer des Philippines, cette fosse s’est formĂ©e suite Ă  une collision entre la plaque eurasienne et la plaque philippine, plus petite. Les autres grandes fosses de la mer des Philippines sont la fosse de Manille, la fosse de Luzon Est, la fosse de Negros, la fosse de Sulu et la fosse de Cotabato. On dit que les scientifiques considĂ©raient la fosse des Philippines comme le point le plus profond de la planĂšte jusqu’en 1970. Selon les scientifiques, la fosse des Philippines est plus jeune de 8 Ă  9 millions d’annĂ©es. 4. La fosse des Kouriles et du Kamtchatka Autre partie la plus profonde de l’ocĂ©an Pacifique, cette fosse se trouve Ă  une profondeur considĂ©rable de 10,5 km sous le niveau de la mer. SituĂ©e Ă  proximitĂ© de l’üle des Kouriles et au large des cĂŽtes du Kamtchatka, cette fosse est responsable d’un certain nombre d’activitĂ©s volcaniques du fond des ocĂ©ans dans la rĂ©gion. La fosse s’est formĂ©e en raison de la zone de subduction qui s’est dĂ©veloppĂ©e Ă  la fin du CrĂ©tacĂ© et qui a créé les arcs volcaniques des Ăźles Kouriles et du Kamtchatka. Fosse des Kouriles et du Kamtchatka CrĂ©dits wikipedia 5. La fosse de Kermadec Autre fosse sous-marine situĂ©e au fond de l’ocĂ©an Pacifique Sud, la fosse de Kermadec s’étend sur environ 1 000 km entre la chaĂźne de monts sous-marins de Louisville et le plateau d’Hikurangi. FormĂ©e par la subduction de la plaque pacifique sous la plaque indo-australienne, la fosse de Kermadec a une profondeur maximale de 1o,04 km. La fosse de Kermadec CrĂ©dits wikipedia Avec la fosse des Tonga au nord, la fosse de Kermadec crĂ©e le systĂšme de subduction Kermadec-Tonga, long de 2 000 km et presque linĂ©aire. La fosse abrite Ă©galement une variĂ©tĂ© d’espĂšces, dont une espĂšce d’amphipode gĂ©ant, mesurant environ 34 cm de long, au fond de la fosse. Il y a quelques annĂ©es, la fosse de Kermadec a fait la une des journaux aprĂšs l’implosion du Nereus, un sous-marin de recherche sans Ă©quipage, en raison de la pression Ă©levĂ©e Ă  une profondeur de 9 990 mĂštres alors qu’il effectuait des explorations dans la fosse de Kermadec. 7. La fosse du Japon Autre fosse sous-marine profonde situĂ©e Ă  l’est des Ăźles japonaises, la fosse du Japon comme le montre l’image ci-dessus fait partie de la ceinture de feu du Pacifique dans le nord de l’ocĂ©an Pacifique. D’une profondeur maximale de 9 km, la fosse du Japon s’étend des Ăźles Kouriles aux Ăźles Bonin et constitue Ă©galement le prolongement de la fosse Kouriles-Kamtchatka et de la fosse Izu-Ogasawara, respectivement au nord et au sud. La fosse s’est formĂ©e en raison de la subduction de la plaque ocĂ©anique du Pacifique sous la plaque continentale d’Okhotsk. Et, ce sont les tsunamis et les tremblements de terre qui entraĂźnent le mouvement sur la zone de subduction avec la fosse du Japon. 8. La fosse de Porto Rico SituĂ©e entre la mer des CaraĂŻbes et l’ocĂ©an Atlantique, la fosse de Porto Rico est le point le plus profond de cette rĂ©gion et le huitiĂšme point le plus profond Ă  la surface de la terre. SituĂ©e Ă  une profondeur de 8,64 km, repĂ©rĂ©e Ă  Milwaukee Deep et mesurant une longueur de plus de 800 km, cette fosse a Ă©tĂ© responsable de nombreux tsunamis et sĂ©ismes tragiques dans cette rĂ©gion. La fosse de Porto Rico Les efforts pour une cartographie complĂšte de cette fosse sont en cours depuis longtemps. C’est le bathyscaphe français ArchimĂšde qui a tentĂ© pour la premiĂšre fois d’explorer les fonds marins en 1964 et un vĂ©hicule robotisĂ© a Ă©tĂ© envoyĂ© dans la fosse en 2012 pour en Ă©tudier les caractĂ©ristiques. 9. La fosse Sandwich du Sud La fosse la plus profonde de l’ocĂ©an Atlantique aprĂšs la fosse de Porto Rico, la fosse des Sandwich du Sud se trouve Ă  une profondeur d’environ 8,42 km, dĂ©crite comme la profondeur des mĂ©tĂ©ores et s’étend sur plus de 956 km, ce qui en fait l’une des fosses les plus visibles du monde. La fosse Sandwich du Sud CrĂ©dits wikipedia SituĂ©e Ă  100 km Ă  l’est des Ăźles Sandwich du Sud, dans le sud de l’ocĂ©an Atlantique, cette fosse a Ă©tĂ© formĂ©e par la subduction de la partie la plus mĂ©ridionale de la plaque sud-amĂ©ricaine sous la petite plaque Sandwich du Sud. Cette fosse des Sandwich du Sud est Ă©galement associĂ©e Ă  un arc volcanique actif. 10. La fosse PĂ©rou-Chili La fosse PĂ©rou-Chili fosse d’Atacama est situĂ©e Ă  environ 160 km des cĂŽtes du PĂ©rou et du Chili, dans l’est de l’ocĂ©an Pacifique. La fosse d’Atacama a une profondeur maximale de 8,06 km sous le niveau de la mer. Le point le plus profond de la fosse est connu sous le nom de Richards Deep. La fosse mesure environ 5 900 km de longueur et 64 km de largeur moyenne, et couvre une superficie d’environ 590 000 kilomĂštres carrĂ©s. La fosse d’Atacama s’est formĂ©e Ă  la suite d’une frontiĂšre convergente entre les plaques subductrices de Nazca et d’AmĂ©rique du Sud. Carte mentaleÉlargissez votre recherche dans UniversalisUn ocĂ©an profond, des plaques en mouvement Pris dans son ensemble, l’ocĂ©an est profond 3 800 mĂštres en moyenne. Les profondeurs infĂ©rieures Ă  200 mĂštres reprĂ©sentent 7,6 p. 100 de sa surface ; celles de 200 Ă  7 000 mĂštres 92,3 p. 100 ; et celles supĂ©rieures Ă  7 000 mĂštres 0,1 p. 100. Le plateau continental, granitique, prolongement du continent, a une pente faible, de l’ordre de 0,4 p. 100, et s’étend de quelques centaines de mĂštres Ă  plusieurs centaines de kilomĂštres de la cĂŽte jusqu’à une profondeur moyenne de 200 mĂštres, qui correspond Ă  une rupture de pente. Entre 200 mĂštres et une profondeur de 2 000 Ă  3 000 mĂštres, le talus continental a une pente forte, de 3 Ă  6 C’est une zone accidentĂ©e prĂ©sentant des canyons sous-marins. À sa base, de 2 000 Ă  3 000 mĂštres jusqu’à 4 000 Ă  5 000 mĂštres, s’accumulent des matĂ©riaux ayant glissĂ© le long de la pente et provenant pour l’essentiel des continents. Les fonds compris entre 4 000 et 6 000 mĂštres de profondeur forment les plaines abyssales, basaltiques, trĂšs plates pente infĂ©rieure Ă  0,1 p. 100 et recouvertes de sĂ©diments. Les fosses ocĂ©aniques, situĂ©es en bordure des ocĂ©ans, forment d’étroits et profonds sillons aux flancs abrupts, longs de plusieurs centaines de kilomĂštres. Elles correspondent aux profondeurs supĂ©rieures Ă  6 000 mĂštres. La fosse des Mariannes Pacifique occidental, avec ses quelque 11 000 mĂštres, est la plus grande profondeur ocĂ©anique connue. Au niveau des plaines abyssales se dresse, Ă  plus de 3 000 mĂštres de hauteur, une chaĂźne de montagnes volcaniques escarpĂ©es, continue Ă  travers l’ocĂ©an mondial les dorsales ocĂ©aniques. Longues d’environ 60 000 kilomĂštres, elles sĂ©parent chaque ocĂ©an en plusieurs bassins. L'axe des dorsales est souvent marquĂ© par un fossĂ© aux parois verticales de profondeur variable, souvent plusieurs centaines de mĂštres – le s’ils sont trop abrupts, les fonds marins sont toujours recouverts par des sĂ©diments. Ces derniers, organiques ou non, proviennent de l’érosion des continents sĂ©dimentation dite dĂ©tritique ou de l’accumulation sur le fond des squelettes calcaires et siliceux d’organismes marins sĂ©dimentation dite biologique. Ils couvrent environ 50 p. 100 de la superficie des fonds ocĂ©aniques. La sĂ©dimentation d’origine chimique dĂ©coule de la prĂ©cipitation de certaines substances contenues dans l’eau de mer. À la fin des annĂ©es 1950, l’AmĂ©ricain Bruce Charles Heezen 1924-1977 met en Ă©vidence l’existence, dans l’axe de la dorsale mĂ©dio-atlantique, d’un fossĂ© de 1 000 Ă  1 500 mĂštres de profondeur, qu’il baptise rift ». Ses travaux sont Ă  l’origine de la thĂ©orie de l’expansion des fonds ocĂ©aniques formulĂ©e au dĂ©but des annĂ©es 1960 par son compatriote Harry Hess 1906-1969. Cette nouvelle thĂ©orie fournit une explication de la formation des ocĂ©ans et de l’ensemble de la surface du globe terrestre. Elle constitue un bouleversement total de notre conception de l'histoire des ocĂ©ans, de leur formation et de leur Ă©volution au cours des temps gĂ©ologiques, et donc de l’histoire de la Terre et de la vie marine et terrestre. Il y a 280 millions d’annĂ©es, un continent unique, la PangĂ©e, s’est fragmentĂ© au niveau de zones de volcanisme, les futures dorsales. La surface du globe est composĂ©e d’une douzaine de grandes plaques tectoniques principales rigides constituĂ©es par la lithosphĂšre, c’est-Ă -dire la croĂ»te terrestre – ocĂ©anique ou continentale – et la partie superficielle du manteau supĂ©rieur sous-jacent glissant sur l’autre partie du manteau supĂ©rieur appelĂ©e asthĂ©nosphĂšre beaucoup plus dĂ©formable, et de nombreuses plaques secondaires. Ces plaques sont en mouvement les unes par rapport aux autres. La croĂ»te continentale est composĂ©e de roches granitiques lĂ©gĂšres et rigides, tandis que la croĂ»te ocĂ©anique est constituĂ©e de roches basaltiques plus lourdes. Au niveau des dorsales ocĂ©aniques, qui sont des zones d’accrĂ©tion de la croĂ»te ocĂ©anique, les plaques s’écartent et s’accroissent car il y a dans l’axe de la dorsale une remontĂ©e de laves volcaniques, matĂ©riels profonds en fusion issus du manteau terrestre. Se refroidissant au contact de l’eau de mer, ces laves se rĂ©pandent de part et d’autre de l’axe de la dorsale, repoussant les coulĂ©es basaltiques plus anciennes. C’est ainsi que l’ocĂ©an Atlantique nord s’ouvre depuis 200 millions d’annĂ©es, Ă  la vitesse [...]1 2 3 4 5 
pour nos abonnĂ©s, l’article se compose de 15 pagesAfficher les 11 mĂ©dias de l'articleÉcrit par directeur de recherche au CNRS, ocĂ©anographe, membre de l'AcadĂ©mie de marineClassificationHistoire des sciencesHistoire des sciences de la TerreHistoire de l'ocĂ©anographieSciences de la TerreOcĂ©anographieSciences de la TerreOcĂ©anographieOcĂ©anographie chimiqueVoir aussiACCRÉTION gĂ©ologieCROÛTE CONTINENTALECROÛTE OCÉANIQUEFOSSES OCÉANIQUESLAVEPLATEAU CONTINENTALSÉDIMENTATION MARINERecevez les offres exclusives Universalis La fosse des Mariannes, situĂ©e dans l'ocĂ©an Pacifique, rĂ©vĂšle peu Ă  peu ses mystĂšres au fil des explorations. La derniĂšre cartographie, datant de 2012, a permis de prĂ©ciser la valeur de la plus grande profondeur des ocĂ©ans, jusque-lĂ  mal connue. L'endroit le plus profond du monde, nommĂ© Challenger Deep, se trouverait ainsi Ă  mĂštres de vous intĂ©ressera aussiLes plaques tectoniques sont constamment en mouvement. Elles prennent naissance au niveau des dorsales ocĂ©aniques. En s'Ă©loignant de cette zone, et donc en vieillissant, leur densitĂ© augmente progressivement. Lors d'une collision, celle qui possĂšde la densitĂ© la plus Ă©levĂ©e glisse sous la seconde, c'est la subduction. La prĂ©sence de fosses ocĂ©aniques marque les zones oĂč ce phĂ©nomĂšne a subduction de la plaque pacifique sous la plaque philippine a donnĂ© naissance Ă  la fosse des Mariannes km de long. Le point le plus profond de la PlanĂšte, nommĂ© Challenger Deep, y est observable. La densitĂ© de la plaque pacifique, ĂągĂ©e de 180 millions d'annĂ©es, est tellement Ă©levĂ©e en ce point qu'elle s'enfonce dans le manteau terrestre quasiment Ă  la annonce du documentaire Deepsea Challenge 3D montrant le cinĂ©aste James Cameron descendant au fond de la fosse des Mariannes jusqu’à mĂštres sous la surface de l'eau. Le cĂ©lĂšbre rĂ©alisateur est devenu le troisiĂšme Homme Ă  avoir atteint le point le plus profond de la PlanĂšte. Les pourtours du sous-marin Deepsea Challenger ont Ă©tĂ© filmĂ©s en trois dimensions durant l'intĂ©gralitĂ© de la plongĂ©e. De nombreux Ă©chantillons gĂ©ologiques et biologiques ont aussi Ă©tĂ© rĂ©coltĂ©s. Pour obtenir une traduction en français assez fidĂšle, cliquez sur le rectangle blanc en bas Ă  droite. Les sous-titres en anglais devraient alors apparaĂźtre. Cliquez ensuite sur l'Ă©crou Ă  droite du rectangle, puis sur Sous-titres » et enfin sur Traduire automatiquement ». Choisissez Français ». © National GeographicChallenger Deep se situe Ă  mĂštres de profondeurEn 2012, James Gardner et Andrew Armstrong, deux scientifiques de l'universitĂ© du New Hampshire UNH, CCOM/JHC, rĂ©alisĂšrent une nouvelle cartographie de la fosse des Mariannes. Challenger Deep, le point le plus profond de la Terre, fut situĂ© Ă  mĂštres, avec une marge d'erreur de 40 mĂštres. La mesure tombait dans la fourchette des estimations jusque-lĂ  admise mais est venu apporter une prĂ©cision bien plus grande la plus basse des estimations donnait jusque-lĂ  moins de mĂštres. La mesure de telles profondeurs n'est en effet pas chose donnĂ©es furent rĂ©coltĂ©es durant une campagne d'ocĂ©anographie menĂ©e d'aoĂ»t Ă  octobre 2010. Le navire de recherche avait alors quadrillĂ© l'intĂ©gralitĂ© du site soit environ kmÂČ en tractant un sondeur Ă  plusieurs faisceaux groupĂ©s, dit multifaisceaux. Ce dispositif envoie des dizaines d'ondes acoustiques simultanĂ©ment et en Ă©ventail. Leur rĂ©flexion par les fonds marins fut alors mesurĂ©e puis analysĂ©e. La carte produite a une rĂ©solution d'un pixel pour 100 mĂštres de terrain montagnes donnent naissance Ă  des pontsAvec une telle profondeur, il faut tenir compte de la maniĂšre dont l'eau peut dĂ©former les signaux. Le rĂ©sultat obtenu ± 40 mĂštres est similaire, ou lĂ©gĂšrement infĂ©rieur, Ă  d'autres estimations rĂ©alisĂ©es avec des techniques moins prĂ©cises. La cartographie a surtout apportĂ© une image Ă  plus grande rĂ©solution de cette rĂ©gion, avec une surprise la prĂ©sence de quatre ponts » dans la fosse, lĂ  oĂč les Ă©tudes prĂ©cĂ©dentes, utilisant notamment des satellites, n'en avaient rĂ©vĂ©lĂ© qu'un long de la fosse, ces massifs, qui barrent transversalement le canyon, peuvent dominer le plancher ocĂ©anique de plus de mĂštres. Sur la carte, ils apparaissent au pied de hauts massifs rocheux, cĂŽtĂ© plaque pacifique. Ils pourraient correspondre Ă  d'anciens monts sous-marins installĂ©s sur cette plaque. Lors de la subduction, la plaque chevauchante racle littĂ©ralement celle qui s'enfonce. Les monts de la plaque pacifique, comparables Ă  des aspĂ©ritĂ©s sur une surface plane, seraient donc entrĂ©s en collision avec la plaque philippine et n'auraient pas photos et des vidĂ©os d'une grande beautĂ© de ce que l'on peut trouver dans la fosse des Mariannes sont disponibles sur ce site de la NOAA ; l'une des expĂ©ditions les plus rĂ©centes date du printemps par ce que vous venez de lire ? Pas une, ni deux ou trois, mais bien quatre sonnettes d’alarmes viennent d’ĂȘtre tirĂ©es par l’ONU sur le dĂ©rĂšglement climatique. Par la voix de l’Organisation mĂ©tĂ©orologique mondiale OMM, qui publie ce mercredi son Etat du climat mondial en 2021 », l’organisation internationale met en Ă©vidence les records battus par quatre marqueurs clĂ©s du changement climatique les concentrations de gaz Ă  effet de serre, l’élĂ©vation du niveau de la mer, la tempĂ©rature et l’acidification des rapport est une litanie lamentable de l’échec de l’humanitĂ© Ă  lutter contre le dĂ©rĂšglement climatique », dĂ©nonce le chef de l’ONU, Antonio Guterres. Le systĂšme Ă©nergĂ©tique mondial est brisĂ© et nous rapproche de plus en plus de la catastrophe climatique », met-il en garde, exhortant Ă  mettre fin Ă  la pollution par les combustibles fossiles et accĂ©lĂ©rer la transition vers les Ă©nergies renouvelables avant d’incinĂ©rer notre seule maison. »A 0,4 degrĂ© de l’accord de ParisLe rapport confirme que les sept derniĂšres annĂ©es Ă©taient les sept annĂ©es les plus chaudes jamais enregistrĂ©es. MĂȘme malgrĂ© le phĂ©nomĂšne mĂ©tĂ©orologique La Nina, qui a eu un effet refroidissant sur les tempĂ©ratures mondiales en dĂ©but et en fin d’annĂ©e, 2021 reste l’une des annĂ©es les plus chaudes jamais enregistrĂ©es, avec une tempĂ©rature mondiale moyenne d’environ 1,11 degrĂ© Celsius au-dessus du niveau prĂ©industriel. Pour rappel, l’ accord de Paris de 2015 sur le climat vise Ă  limiter le rĂ©chauffement de la planĂšte Ă  +1,5 °C par rapport Ă  l’ùre prĂ©-industrielle. Notre climat change sous nos yeux », a dĂ©clarĂ© le chef de l’OMM, Petteri Taalas. La chaleur piĂ©gĂ©e par les gaz Ă  effet de serre d’origine humaine rĂ©chauffera la planĂšte pendant de nombreuses gĂ©nĂ©rations Ă  venir. L’élĂ©vation du niveau de la mer, la chaleur et l’acidification des ocĂ©ans se poursuivront pendant des centaines d’annĂ©es Ă  moins que des moyens d’éliminer le carbone de l’atmosphĂšre ne soient inventĂ©s. »Les concentrations de gaz Ă  effet de serre ont atteint un nouveau sommet mondial en 2020, lorsque la concentration de dioxyde de carbone CO2 a atteint 413,2 parties par million ppm dans le monde, soit 149 % du niveau prĂ©industriel. Le niveau moyen mondial de la mer a lui atteint un nouveau record en 2021, aprĂšs avoir augmentĂ© en moyenne de 4,5 millimĂštres par an de 2013 Ă  2021, selon le rapport. Il avait affichĂ© une hausse moyenne de 2,1 mm par an entre 1993 et 2002, l’augmentation entre les deux pĂ©riodes Ă©tant principalement due Ă  la perte accĂ©lĂ©rĂ©e de masse de glace des calottes glaciaires », souligne le tempĂ©rature de l’ocĂ©an a aussi atteint un niveau record l’annĂ©e derniĂšre, dĂ©passant la valeur de 2020, selon le rapport. La combinaison de ces quatre indicateurs clĂ©s construit une image cohĂ©rente d’un monde en rĂ©chauffement qui touche toutes les parties de la planĂšte », indique le rapport. Et ces diffĂ©rents marqueurs pourraient se renforcer mutuellement. Ainsi, L’ocĂ©an absorbe environ 23 % des Ă©missions annuelles de CO2 d’origine humaine dans l’atmosphĂšre. Bien que cela ralentisse l’augmentation des concentrations atmosphĂ©riques de CO2, ce dernier rĂ©agit avec l’eau de mer et conduit Ă  l’acidification des ocĂ©ans. La transformation des Ă©nergies renouvelables peut ĂȘtre le projet de paix du XXIe siĂšcle »La chaleur pĂ©nĂ©trant toujours plus profond, les premiers mĂštres de l’ocĂ©an vont aussi continuer Ă  se rĂ©chauffer, un changement irrĂ©versible sur des Ă©chelles de temps centenaires Ă  millĂ©naires » selon l’OMM. Pendant ce temps, le rapport indique que le trou dans la couche d’ozone de l’Antarctique est exceptionnellement profond et Ă©tendu » de 24,8 millions de kilomĂštres carrĂ©s en 2021, entraĂźnĂ© par un vortex polaire fort et Guterres a proposĂ© cinq actions pour relancer la transition vers les Ă©nergies renouvelables avant qu’il ne soit trop tard » mettre fin aux subventions aux combustibles fossiles, tripler les investissements dans les Ă©nergies renouvelables, supprimer les formalitĂ©s administratives, sĂ©curiser l’approvisionnement en matiĂšres premiĂšres pour les technologies d’énergies renouvelables et faire de ces technologies, telles que le stockage sur batterie, des biens publics mondiaux librement disponibles. Si nous agissons ensemble, la transformation des Ă©nergies renouvelables peut ĂȘtre le projet de paix du XXIe siĂšcle », a-t-il dĂ©clarĂ©. "Pourquoi sommes-nous capables d'aller loin dans l'espace et non dans les profondeurs de l'ocĂ©an ?", nous demande Priscillia Beurrier sur notre page Facebook. Merci Ă  tous pour votre participation Ă  notre "question de la semaine". La majeure partie des fonds marins cartographiĂ©e... mais Ă  faible rĂ©solution Cinquante ans aprĂšs que le sol lunaire a Ă©tĂ© foulĂ© par l’Homme, l’exploration des grands fonds marins en est, elle, toujours Ă  ses dĂ©buts. Seules cinq personnes Jacques Piccard, Don Walsh, James Cameron, Victor Vescovo et Kathryn Sullivan ont plongĂ© dans l'endroit le plus profond de la planĂšte, la fameuse fosse des Mariannes mĂštres - rappelons qu'en comparaison, 12 hommes sont allĂ©s sur la Lune. Ainsi, paradoxalement, nous avons une idĂ©e moins prĂ©cise de ce Ă  quoi ressemblent les profondeurs ocĂ©aniques que certaines planĂštes situĂ©es Ă  des millions de kilomĂštres, comme Mars, VĂ©nus et Mercure ! MĂȘme du simple point de vue de la cartographie, le fond des ocĂ©ans est largement mĂ©connu seulement 20 % des fonds ocĂ©aniques sont cartographiĂ©s avec une rĂ©solution de l'ordre du kilomĂštre. Techniquement, la majeure partie des fonds marins a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© cartographiĂ©e, mais Ă  une rĂ©solution faible 5 kilomĂštres maximum, ce qui fait qu'elle ne peut nous offrir qu'une vue approximative des failles et des montagnes sous-marines. Alors que - pour continuer la comparaison avec le domaine spatial - les cartes martiennes de la Nasa, elles, ont une rĂ©solution d'environ 20 mĂštres. SituĂ©es de -6000 Ă  mĂštres, les zones hadales restent Ă  dĂ©couvrir. CrĂ©dit BRUNO BOURGEOIS Les freins Ă  notre exploration du monde sous-marin Quels sont les freins Ă  notre exploration du monde sous-marin ? Contrairement Ă  la Lune ou Mars, on ne peut pas cartographier les fonds marins par radar, car l'eau de mer a tendance Ă  perturber les ondes radio en provenance d'un satellite, explique Jon Copley, biologiste amĂ©ricain et spĂ©cialiste de l’étude des fonds marins, dans The Conversation. Afin de prendre des images Ă  haute rĂ©solution, les experts doivent dĂ©ployer plusieurs techniques de sonar sophistiquĂ©s vĂ©hicules sous-marins..., pour cartographier largement Ă  une rĂ©solution meilleure que 5 kilomĂštres. Autre frein, et non des moindres la pression dans les abysses est plus de fois supĂ©rieure Ă  celle de l'atmosphĂšre. Ce qui veut dire qu'il faut des matĂ©riaux et une Ă©lectronique capable de rĂ©sister Ă  la pression phĂ©nomĂ©nale des grands fonds. Ils doivent aussi survivre au milieu corrosif et Ă  la gĂ©ologie instable qui rĂšgnent Ă  ces profondeurs. Lire aussiLes abysses dernier lieu pratiquement inexplorĂ©... pour l'instant Le 10 novembre 2020, la Chine a rĂ©ussi un exploit, en envoyant le submersible Fendouzhe qui signifie "combattant", Ă  mĂštres au fond de la Fosse des Mariannes et en assurant la premiĂšre retransmission en direct depuis les profondeurs de l'ocĂ©an ! Les images prises par les camĂ©ras du submersible ont Ă©tĂ© diffusĂ©es sur la chaĂźne publique chinoise CCTV voir vidĂ©o ci-dessous. CrĂ©dits CCTV

aussi profond que l océan fin